Mes Insomnies

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Location: St-Jérôme (RdN), Qué., Canada

Aucune idée de qui je suis. Faudrait demander à d'autres. Ça ne m'intéresse pas de le savoir. Cependant, les autres m'intéressent. Je trouve que les gens virtuels sont très vrais, je veux dire, plus sincères que si on les rencontrait en personne ailleurs.

Saturday, August 12, 2006

Collision sur le passé.

Il n'y a pas beaucoup de générations qui ont, comme moi, à revoir par la télé cable Vidéotron numérique, Prise 2 (le poste 95), le passé nous sauter à la figure de façon si spontannée.
Si c'est beau de revoir nos anciennes émissions, il y a quelque chose de triste à voir tous ces commédiens décédés rejouer devant nous comme si nous avions encore 20 ans. Nulle génération ne s'est retournée autant la tête sur le passé, au point de se casser le cou. Je suis d'accord avec cette formule de nous représenter nos anciennes émissions de télé. Mais, parfois, c'est difficile de sortir de tout ça, sans avoir cet âge fou que nous avions. La mort des autres nous atteint de plein fouet. Et fatalement, on pense à la nôtre qui s'en vient à pas de géant.
C'est vrai que le coeur, lui, ne vieillit pas. C'est vrai, qu'en vieillissant, il est une part de soi qui ne se rétrécit pas avec l'âge. C'est une part de soi qui reste au même âge. C'est du moins, l'impression que nous en ressentons. Et cette chaîne Prise 2, vient nous rappeler qu'on a déjà soi-même un pied dans la tombe et surtout, qu'on n'a plus 20 ans et qu'on ne les aura jamais plus.

Thursday, August 10, 2006

Oh que je vous admire !

Ce que je vous admire, vous tous qui avez des Blogues et qui écrivez à chaque jour. Je ne pensais pas que je ne saurais pas de quoi parler tout d'un coup. Je m'aperçois que si je parle beaucoup, c'est pour faire parler les autres d'eux-mêmes, parce que l'humain me mystifie et me ravi. Un être humain, c'est un monde. Je voudrais tous les connaître et apprendre à les admirer pour ce qu'ils ont de particulier, car ils ont tous quelque chose d'unique qui devient passionnant.
Parler de moi... Est-ce que j'aime parler de moi ?
Sérieusement là...

Wednesday, August 09, 2006

Je n'ai rien su répondre.

Quand je suis le fil de mes pensées, il m'arrive de me demander: Pourquoi n'ai-je rien répondu ?
Il en est ainsi pour beaucoup beaucoup de choses.
Ainsi, au primaire, on devait voter pour la persone la plus susceptible d'être la présidente de la classe.
J'ai été élue. Mais en sortant de la classe, mon professeur m'a dit en me montrant les billets de vote: "Unetelle est ta meilleure amie; elle, elle n'a eu aucun vote; toi, tu les as tous eus." Il avait le regard accusateur, inquisiteur, style: "Elle est ton amie, mais toi, tu n'es pas vraiment la sienne."
J'ai regardé par terre, comme prise sur le fait, avec l'impression que ça ne valait pas la peine de m'expliquer avec quelqu'un qui m'avait déjà jugée.
Ce que j'avais à répondre était: Unetelle est ma meilleure amie; elle m'a dit qu'elle ne voulait absolument pas être présidente de classe; elle est timide, je sais qu'elle pensait ce qu'elle disait; c'est pourquoi je n'ai pas voté pour elle.
Mais au lieu de cela, je n'ai rien répondu.
Je reste ainsi, clouée sur place, chaque fois que la question qu'on me pose est en fait, une accusation en bonne et due forme.
Ça me parait tellement non intelligent que d'accuser au lieu d'aller aux nouvelles, d'aller prendre des informations, que ça me cloue sur place.
Pour avoir déjà tenté de répondre à des accusations, je sais qu'on n'en fini plus et que la personne qui fait mine de t'interroger n'a nullement l'intention d'écouter tes arguments. Son scénario est déjà fait.
C'est pourquoi, si souvent, je n'ai rien répondu, avec l'air d'avoir été prise sur le fait.
Comme j'aimerais un jour, réussir à contourner cette forme de questions-réponses, savoir et arriver à comprendre comment on peut en venir à s'expliquer poliment, mais fermement.
Je cesserais de voir défiler dans ma tête tous ces instants me frappant comme l'éclair, où j'ai eu l'air coupable, parce que je n'ai rien su répondre.

Sunday, August 06, 2006

Un jour de fleurs et d'amitié

Il y a de ces journées qui se démarquent des autres.
Aujourd'hui est l'une de celles-là.
Sur la table, une nappe, des fleurs encore et les restes d'un repas style pique-nique.
Ma visite est partie. Comme tout retombe dans le silence tout soudain.
Et moi, je suis dans la lune, je pense au tour que j'ai joué, aux confettis un peu spéciaux dans l'enveloppe de la carte du Bon voyage !
J'espère qu'ils n'ouvriront pas ça dans l'auto.
Et je pense comme je les aime bien ! et comme ils sont importants pour moi !
Lynda Lemay a souvent raison dans sa chanson "J'veux pas d'visite".
Mais aujourd'hui, comme je l'ai appréciée cette visite-là !
Ils ont laissé ici un peu de leur présence et je souris à ces fantômes. Je dois être pas pour rire dans la lune; mon copain me demande "À quoi tu penses?". Je réponds: je suis heureuse.
C'est important de remarquer qu'on est heureux.
C'est important de remercier ceux qui nous rendent heureux.
C'est important, c'est important une journée comme celle-ci.

Je ne dors pas

Mes insomnies, c'est quand je suis éveillée là où j'ai l'impression que tous les autres dorment.