Mes Insomnies

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Location: St-Jérôme (RdN), Qué., Canada

Aucune idée de qui je suis. Faudrait demander à d'autres. Ça ne m'intéresse pas de le savoir. Cependant, les autres m'intéressent. Je trouve que les gens virtuels sont très vrais, je veux dire, plus sincères que si on les rencontrait en personne ailleurs.

Thursday, February 22, 2007

Donnez, ne prêtez pas !

Si des amis sont très malpris et qu'on ne peut décidément rien donné, il ne faut pas prêter sur ses cartes de crédits des montants, même pour un mois.

Je me suis fait jouer le tour, des personnes en qui j'avais vraiment confiance.

Pour cette raison, c'est à moi de me priver pour rembourser leur dette.

Aussi, je mets fin à ce blogue. J'annule mon Sympatico, ma téléphonie Bell Canada, mon Distributel. mon Vidéotron, le temps de rembourser une dette dont on m'a fait dire que je n'en aurai jamais une cent. En plus, je perds des personnes auxquelles je tenais immensément.

Mais ce n'est peut-être pas cher payer pour apprendre que ces gens-là n'étaient pas du tout des gens qui m'aimaient.

Sunday, February 18, 2007

M'arracher de ma vie

M’ARRACHER DE MA VIE

Comme quand on a trop mal aux dents;
Et qu’on court tout droit au dentiste.
On en trouve un, c’est épatant.
Tant pis pour la douleur du risque.
Ça fera mal juste un instant.
Mais après on sera en piste
Pour de plus endurables temps.
Après, ce sera comme avant.
Avant qu’on ait si mal aux dents,
Qu’on souffre de ses états d’âme,
Des autres qui jugeaient nos drames
Futurs, présents, et ceux d’antan.

D’antan, comme quand adolescent
Quittant un soir en descendant
Un escalier qui craque trop...
Non ! Moi, j’y courrais presque au trot.
J’allais laisser tout derrière moi.
Je courrais vers la délivrance.
Sans juger de leurs violences
Que je retournais contre moi.
Plutôt que d’en combattre mille,
Je n’avais qu’à combattre moi.
Ce serait simple et plus facile
Que de justifier mes exploits.

Oui, mes exploits, mes héroïsmes
Qu’on avait pris pour du faux bois.
Et jamais plus ne seraient tristes
Mon corps, mon âme et mes dix doigts.
« Quiconque meurt, meurt à douleur. »
Comme l’avait écrit Villon.
Moi j’y allais sourire aux lèvres
Etonné de jubilation.
J’étais seul pour le plan de l’ange.
Tout prêt pour leur donner le change.
Sans mots, sans rien laisser de trop.
Un accident, rien de trop gros.

Dessous quarante c’était parfais.
Comme tous les soirs pour dormir.
Un seul comprimé y suffirait.
Et du Gravol pour pas vomir.
J’allai me coucher dans la neige;
M’endormir ne serait pas long.
Le froid, le vent et son manège :
J’allais me mourir tout du long.
Mais le corps à de ces défaites
Qu’il n’acceptera jamais bien.
Il tremble, il souffre et fait la tête.
Il se débat de jouer rien.

Il se débat bien qu’harnaché.
Il me réveille tant et tant.
Chaque cellule a mal aux dents.
Cent racines à lui arracher.
Un cheval avec mord aux dents.
Tout un cheval qui se débat !
La vie est un cheval fougueux,
Et je ne suis qu’un pauvre gueux.
Il est tant et plus fort que moi.
Il s’évade de tous ses liens.
Il me ramène auprès des miens.
Le pire échec, et je le bois.

Je bois de cette de vie fragile.
On passera pour le facile.
Car sur le fauteuil de mon coin
Mon corps est là qui fait le point.
Mais moi je le regarde bien.
Il a fait rater le voyage
De mon esprit parti pour rien.
Il est le pire de mes bagages.
Je n’ai pas pu m’en extirper
Je loge en lui, en étranger
Je le hais autant que les autres
Leur vérité qui est la vôtre.

La vôtre que je dois abattre
Pour justifier mes intentions
Qui ne sont que des illusions
Dans les regards à quatre pattes
Des ceux qui ont leurs étriers
Sur leur montures d’alezans
Et qui me voient comme un perdant
Pour bien s’assurer qu’ils m’ont tué.
Sans savoir que je vis encore,
Mon esprit roulant à leurs pieds
Comme un cerveau décapité
Qui sais que le silence est d’or.

Et mon silence dort dans les autres ?
J’y ai presque laissé ma vie…
Reviens cheval, mon bon apôtre.
On ne vivra que pour nous deux.
Mange l’avoine et boit dans le sceau.
Il n’y a plus rien de trop beau.
Fous-toi du reste et de ces autres.
C’est de toi dont je veux être l’hôte.
Je vais bien m’occuper de toi.
Tu vas bien t’occuper de moi
Un esprit sain dans un corps sain
Alors vieux, on se met en route ?

En route bien que fatigués.
Mais avance on n’ira pas vite.
Je crois qu’on peut passer à gué.
Il est passé le temps des fuites.
J’écrase les qu’en-dira-t-on.
Ils en diront ce qu’ils voudront.
Oh comme on se fout de tout !
Quand on a dit adieu à tout.
Si c’est la mort que j’ai voulu,
J’ai bien payé plus que mon dû
LIBRE ! Tout ce que j’ai à vivre !
C’est fini le temps de les suivre.


Suivre comme un chien mal jugé ?
Je n’en ferai qu’à mon idée !
De concert avec les humains
Qui ont choisi d’autres chemins.
Tu ne veux pas mourir ma vie ?
OK, d’accord et à nous deux !
Je reprends ce que j’ai laissé
En toutes choses délaissées.
Je ne prends que ce que je veux.
Je ne fais que ce que je peux.
Regardez-moi bien dans les yeux
Je n’ai plus peur de tous vos yeux.

Vos yeux c’est dont j’avais si peur ?
J’ai tout perdu, comprenez bien
Et je ne tenais plus à rien.
Qui pourrait me faire encore peur ?
Tout m’est possible et accordé !
Le temps, les gens, les choses
Quoique j’en reste détaché,
A présent, je les vois en rose.
J’arrive avec ma liberté.
J’arrive avec ma vérité.
Je tiens à tout, je tiens à rien,
Mais je me tiens debout très bien.

Tuesday, December 05, 2006

Les Trésors des Templiers en terre canadienne.

Posté le: Lun Déc 04, 2006 1:53 am Sujet du message: Le trésor des Templiers en terre Canadienne.

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Comme j'étais malade la nuit du 2 au 3 déc. 2006, j'ai allumé ma télé.

J'étais au Canal D et de minuit trente à minuit quarante-cinq, je continuais d'enregistrer "Dossiers Mystères" narrateur Michel Dumont, parce que j'avais peine à suite l'histoire de ce monsieur X médium, qui parfois, aide nos policiers québécois à retrouver des personne disparues.

Sans se rendre sur les lieux, il décrivit non seulement le lieu où gisait le petit cadavre, mais toute l'histoire du meurtre de ce petit garçon. Tant et si bien qu'on l'arrêta sur le champ. Il fut ensuite si précis dans les moyens de reconnaître le vrai coupable, qu'effectivement, les tests d'ADN le disculpèrent et servirent à la condamnation d'un pédophile.



J'enregistrais donc et je l'ai revisionné aujourd'hui car il y avait un autre dossier mystère au sujet si bizarre que j'avais cru m'être endormie et l'avoir rêvé.

C'était tiré d'un livre: "Knights Templers in the world"

La Terre Sainte prise par les musulmans, 1118 croisés accompagné de 9 pauvres chevaliers (les pauvres chevaliers du Temple de Jérusalem, car ils eurent le droit d'habiter ce temple en ruine (saccagé en 70 après Jésus Christ par les Romains).

On dit que plus tard ils découvrirent dans les pierres du sol, en tentant d'en faire un endroit habitable, les trésors du roi Salomon, l'arche d'Alliance (personne ne savait ce qu'elle était devenue depuis ce 70 ans après. J-C., (comme Il l’avait prédit – qu'il n’en resterait plus pierre sur pierre), alors que Rome avait saccagé et fait écroulé le Temple de Jérusalem.), le Saint Graal, et des coffrets d'oeuvres d'art en or et pierres précieuses de toute sorte.

Après que Philippe Le Bel fit brûlé sur un bûcher Jacques de Molay comme hérétique: (espionnage et collaboration avec l'ennemi mauresque), chef des Templiers, ceux-ci se cachèrent et emportèrent avec eux ce trésor.

Le 13 octobre 1314, les Templiers se sauvèrent avec 18 charrettes bien remplies d'on ne savait quoi. Ils les firent se rendre de France jusqu'en Écosse. On spécifie que les héritiers de Salomon qui entrèrent dans l'ordre des Templiers étaient roux. Salomon étant le fils de David et le roi David étant roux comme spécifié dans la Bible, cela pouvait donc être.

En 1390, 100 ans avant la découverte de l'Amérique, un certain Prince Henri Sinclair (Ecossais) accompagne les héritiers de l'ordre des Templiers. Selon les recueils de lettres et de cartes de Nicolo Zennon (pas sûre de l'orthographe), il remplit 13 navires vénitiens (A Louisbourg, QC, il y a un spécimen authentique d’un canon de ces anciens navires vénitiens) et prend la mer avec 500 chevaliers du Temple, leurs épouse et leurs enfants, accompagnés des Héritiers du Temple.

Il navigue en suivant l'Islande, Le Groenland, le Labrador et arrête sa course à l'Ile-aux-chênes en cette terre qui est maintenant la Nouvelle-Écosse au Canada,

Cette même terre baptisée autrefois Acadie (mais c'était Arcadie. (les plus riches habitants et les plus riches maisons et terres d'Amérique), que les Anglais ont saccagées et brûlées lors de la déportation des Acadiens, pour en prendre possession en 1713. Que cherchaient-ils là ? Ils avaient brûlé maisons et récoltes et mis les Acadiens, séparant les familles, sur des bateaux en partance de nulle part. C

En 1558, de ces héritiers roux de Salomon devenus Templiers, un descendant, Nicolo Zenno, descendant le l'autre, retrouve un recueil de lettres et de CARTES qui le renseigne sur un parcours.

Ce dernier avec un descendant d'Henry Sinclair et portant le même nom, tente de trouver le trésor. Mais c'est un piège hydraulique construit de bois de chêne et de corde de noix de coco qu'ils ont devant eux. Un puit de 5 m de diamètre et très profonds qui se trouve là. On essaie de le vider, mais il se renfloue par des systèmes de canaux venant de la mer, par les vagues et les marées. Encore de nos jours, on a dit que nul n'a encore été capable de descendre dans ce puit appelé en Nouvelle Ecosse, le Monney Pit (en Oak Island Cours) à la fin du 18e siècle.

Les moines Templiers avaient dit aux autochtones Mic-Mac , montrez-nous ce que vous savez, nous vous apprendront comment cultiver la terre. Les Mic-Mac auraient leur nom de ...-Mac. (Mac = préfixe de noms écossais, je ne sais comment écrire le prénom Mick ? en question; il n'y avait que le narrateur qui parlait, alors, rien n'était écrit.

Cela m'a intéressée pour ceci:

Ma mère, Française quoique descendante d'Acadiens déportés, m'avais mis dans les main une épinglette très lourde en forme d'écu (avec des dates - du... au... et c'était curieux car c'était des dates du moyen âge.), me disant que cela me permettrais d'y aller à sa place. Où ? Il me semble que c'était à Saint-Hubert (QC) le jour de la Saint-Hubert, patron des chasseurs. Cet objet m’avait permis d'assister à la plus étonnante expérience de ma vie. J'avais deux enfants, encore bébés à cette époque.

Seuls ceux qui pouvaient être reconnus ou qui pouvaient montrer un objet semblable à celui que ma mère m'avait mis dans les mains, avaient le droit d'entrer dans une salle. Dans cette salle qui m'a semblée être une église, de beaux chevaux blancs sont entrés au son d'un clairon qui jouait l'Avé Maria de Schubert. Et ensuite, d'une cornemuse qui jouaient Amazing Grace. Tous ces gens étaient richement vêtus et je faisais piètre figure car je n'étais pas très vieille et mal habillée pour la circonstance. Presque tous les autres étaient vieux et n'avaient amené aucun enfant.

Nous avons chanté l'Hymne national des Acadiens: "L'Avé Marie Stella" en latin, que je savais car mes enseignantes religieuses et ma mère me l'avait appris en entier. Certain sont venus me parler comme si nous étions de vieux amis.

Je savais que mon grand-père avait été très riche et on me parlait de lui. Il avait été armateur et avait perdu tous ses bateaux lors d'un raz-de-marée de je ne sais plus qu'elle année. 1906 je pense. Et on semblait reconnaître son nom.

Personnellement, après avoir lu plusieurs livres sur les Templiers, et des revues bien spéciales dans mon prime âge adule, j'en étais arrivée à me dire que l'Arche d'Alliance était en Acadie. On avait ri de moi. Ma mère m'avait prié de n’en parler à personne..

Mais, puisqu'on en a parlé à Canal D, il n'y a plus de secret mais pour moi, plus de mystère. Pourquoi avais-je dû me rendre en cette église sous la recommandation de ma mère ? Sans compter que les lettres que ma mère (morte à présent), m'écrivaient m'ont été enlevées par un voleur.

Mais ça m'a fait vraiment bizarre d'avoir confirmation que mes recherches que j’avais menées jadis m’avaient menée au même point: En Acadie, quant à l'emplacement de l'Arche perdue.

Je l'écris ici, sachant que nul n'est prophète dans son propre pays et que quand c'est à côté de chez soi, il n'y a plus rien de « trippant », malheureusement.
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Ce n'est pas parce qu'on croit très fort à une opinion, que cette opinion est vraie. Mais on a toujours raison d'en avoir une.

Thursday, November 30, 2006

Ma fille est enceinte !

Ça m'intriguera toujours,

Un bébé, ça nous arrive comme plume d'ange échappée.

Ça atterrit dans notre demeure au temps qu'ils jugent bon. On planifie, on se protège, mais en voilà un ! Il arrive confiant dans le ventre d'une femme, comme s'il se disait, si elle m'accepte là, dans le fatras où elle vit, c'est qu'elle ne me lâchera jamais; et tant mieux si j'ai un bon père.

Et il reste là, comme un mendiant malade à notre porte. Il nous rend malade de nausées et de goûts bizarres. L'odorat surtout est touché. Il est encore en odeur de sainteté et les odeurs de la terre l'agressent. Il nous impose déjà ses lois, malgré lui, comme un immigrant conquérant.

Des nausées, 9 mois de grossesse, un accouchement toujours pénible et c'est là qu'il change nos frayeurs et nos maux en miracle magnifique !

Il est toujours beau le petit, il vient nous chercher par toutes les fibres de notre tendresse et nous devenons meilleurs. La plume de l'ange nous caresse le coeur et nous fait sourire. Le bonheur est si intense qu'on se demande ensuite, comment on a jadis pu vivre sans lui.

Toute notre vie se tourne vers lui. Il devient bien vite le plus important. Et c'est une telle joie qu'on n'en revient pas nous-mêmes, qu'on en parle avec nos amis, qu'on rabâche notre étonnement de ce qu'il découvre qu'il a des mains et des pieds, qu’il nous sourit, qu’il dit papa et maman, car nous sommes tout autant étonnés que lui de découvrir qu'il est surpris de se retrouver dans un corps humain.

Oh! Il aura peines et joies, malheurs et pleurs, mais quand il sera vieux, il ne voudra plus quitter la terre, tant le voyage tantôt pénible, tantôt si beau, l'aura tout de même émerveillé.

Il quittera la terre avec son passeport pour le Ciel, en faisant bonjour de la main à ceux qui prendront le même avion que lui pour faire le même voyage.

Et moi, je serai cette grand-mère-là, car ma fille est enceinte

Wednesday, October 11, 2006

ENFANTS - Jean-Pierre Rosnay

Une amie de longue date vient de m'écrire d'Espagne où elle est en voyage. Je me suis souvenu de ce qu'elle m'avais fais parvenir jadis, alors que l'on se croyait vieilles mais que nous ne l'étions pas encore, ce magnifique poème avec cet air qui nous prend aux trippes comme un orgue de barbarie, et cette fille qui patine en ne faisant que des ronds déjà, là où les enfants jouent. Je vais tenter de vous le rendre:
http://www.franceweb.fr/poesie/flashenfants.htm
en espérant que ce site existe toujours.
C'est si beau ce poème !

Thursday, October 05, 2006

Fabi et un auditeur du Doc Mailloux

Il y a longtemps que je n'ai pas assisté à une prise de bec autant prévisible. Du genre de celle dont on dit: "Non ! Il ne va pas lui dire ça à lui !

C'était à CKAC dans la nouvelle émission de Jacques Fabi qui a animé les ligne ouvertes de nuit durant des décénies et anime maintenant une émission de jour. On connait donc très bien qui est l'homme Fabi. Avec son humour voilé, sa voix grave et ses opinions tranchantes, il ne se laisse jamais intimidé. Le genre d'homme qui, seul en studio et il le disait, osa parler contre les Motards criminalisés, à l'époque ou nul n'osait dire mot. On sait aussi que vu ses heures de travail, il ne connaissait pas beaucoup les dadas du Docteur Pierre Mailloux, pouvant rarement l'écouter aux heures où il dormait.

Alors donc, M. Jacques Fabi reçois un appel d'un homme qui se dit efféminé parce que sa mère lui a bouffé les couilles, dans les termes exacts qu'utilise Mailloux. Et l'intervenant continue sur sa lancée, se plaignant, se victimisant du fait que la société l'empêchait d'être un homme et ...

Et Fabi qui lui-même, n'a jamais eu de doute sur son propre sexe masculin, lui tombe dessus à-bras- raccourcis, ce qui était à prévoir. Il ne comprend absolument rien à cette féminisation dont son interlocuteur parle et qu'on pourrait imposer, Fabi commence à s'irriter contre celui-ci et puis, se met à rétorquer que lui, personne n'aurait pu lui bouffer les couilles et qu'un homme, un vrai, ne s'abaisserait jamais à amener de tels propos en ondes. (Au diable Mailloux dont il ne sait rien).

L'autre continue de se plaindre. Fabi se fâche comme si on l'attaquait personellement, autant qu'il se serait fâché contre quelqu'un qui aurait plaint les animateurs de lignes ouvertes. Comme si on l'attaquait lui-même dans toute sa virilité dont il n'avait aucun doute.
C'était pas beau...
Mais tout cela était si prévisible...
Une vraie "mécanique plaquée sur du vivant" comme aurait dit Bergson.

L'auditeur suivant qui appela Fabi à la suite de l'autre, riait encore du phénomène auquel il venait d'assisté, malgré que le sujet qu'il apportait soit très grave et très sérieux. Seuls, les deux antagosistes (aux antipodes) n'ont pas compris le drôle de cette situation devenue une véritable confrontation.

Cela m'a rappelé un fait: J'avais un frère du type Fabi. Nous étions à la Place des Arts et assistions à un ballet classique pour lequel mon frère avait eu des billets gratuits. Ce frère n'était déjà pas tellement ferru de ce genre de spectacle. Mais il devait rencontrer après, le président de je ne me souviens plus trop quoi, dans les coulisses, sitôt le ballet fini, ce que nous fîmes.

Un danseur arriva, posa sa tête sur la chorégraphe en pleurant. Il avait manqué un pas braillait-il... Mon frère se mis entre eux et moi, comme si cette scène était la plus indécente à laquelle une fille comme moi aurait pu assister.

Au retour, mon grand frère était fâché à la Fabi contre ce "grand veau" qui était venu pleurer pour si peu sur l'épaule d'une femme.
J'avais beau lui dire que le gars était peut-être beaucoup triste de ça. Rien à faire.
Mon frère jugeait avoir assisté à une scène navrante et l'attitude du "ballerin" comme il disait, avait flétri, devant un témoin féminin, toute la noblesse qu'il y avait pour mon frère, à être un homme. De ça aussi, je ris encore aujourd'hui, rien qu'à en rappeler le souvenir.

Et je pense: Mailloux, lui, accepterait-il de dire qu'il a été féminisé et que sa mère lui a bouffé les couilles. Ah ça non, pas lui. Lui, il est un homme, un vrai...

Sunday, September 24, 2006

Le train de la dernière chance

Il fut une chanson qui m'alla droit au coeur. Elle n'a pas fait de Hit. Personne ne s'en souviens.
Pourtant, c'est quand on est jeune qu'on derait au moins en lire les paroles. Elle est tellement vraie.

Paroles et musique de Guy Godin qui la chantait…

LE TRAIN DE LA DERNIÈRE CHANCE.

Quand tu auras raté le train,
Le train de la dernière chance
Personne pour te donner la main
Ne s’ra venu te dire : bonjour

Quand tu auras manqué l’extase
Passant à côté de la joie
Et bêtement passé cet âge
Où l’on ne doit penser qu’à soi.

Mon Dieu que tu seras misère
Que tu seras pauvre chanson
Vaincu par bien petite guerre
Dieu que tu auras triste nom

Que tu auras petit bagage
Petite aumône, petite main
Que tu auras petit page
Pour y mettre tout ton destin.

Mon Dieu que ton cœur sera lourd
Que ton âme aura de la peine
Dieu que de vivre sans amour
Une vie est lourde de haine

J'ai repensé à ces derniers mots quand j'ai vu les jeunes arrêtés par la police pour avoir menacé de faire sauter leur école. D'un en particulier, dont les parents ne se sont présentés avec lui à la Cour, qu'après en avoir en été sommés par sub poena.

Je ne mets pas la faute sur les parents, ni sur le jeune. Mais ce jeune avait évidemment besoin d'aide... et les parents aussi, probablement et même sûrement et certainement. Mais où elle est cette aide ? Comment on l'a arrangé, cette société qui ne semble fonctionner qu'avec des coups sur les doigts.
La dureté de nos institutions laïques me semble pire que celle menées par la religion d'autrefois.